Page:Salverte - Essais de traductions, Didot, 1838.djvu/169

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debout. Robert Étienne, Putéanus, etc., lisaient spiranti, au lieu de stanti ; Gronovius vivo ; Pétréius enfin, vivo stanti. On voit qu’il m’a suffi d’introduire ici la correction indiquée par Robert Étienne, etc. Je suppose que l’énergie de la figure d’accumulation, employée par Quintus, aura échappé aux copistes. N’y voyant qu’un pléonasme, l’un aura changé spiranti en stanti, l’autre aura transposé à la phrase précédente le mot vivo, facilement confondu avec celui de vivum (vivom dans l’ancienne orthographe), surtout s’il était écrit en abrégé.

16. — Id. La vestale Fabia, sœur de Térentia, femme de Cicéron, fut accusée d’inceste avec Catilina, et absoute.

17. — Id. Q. Curius et Q. Annius entrèrent, peu de temps après, dans la conjuration de Catilina. Le premier avait été ignominieusement expulsé du sénat par les censeurs.

18. — Id. Atriis… Salles de vente, suivant Facciolati : Carvilius et Sapala y exerçaient les fonctions de crieurs publics ; ou bien, selon l’opinion de Palermus, étant perdus de dettes, ils y avaient vu vendre leurs biens à l’encan. Ernesti (Clavis Ciceron., verbo Sapala) dit que Sapala était un crieur public. Malgré ces autorités, il me semble qu’atria désigne plus probablement les salles, les portiques, les vestibules, ou les clients plébéiens attendaient le matin le réveil de leurs patrons. Quintus commence une énumération où figurent le sénat et l’ordre équestre : pour la compléter, pour qu’elle comprenne Rome entière, il faut ajouter les plébéiens, les affranchis, tous les clients, dont la foule, chaque matin, remplissait les atria des grands personnages de la république. Après les deux premiers ordres de l’État, citer uniquement les crieurs publics, ce serait faire une disparate tout à fait inadmissible. Remarquons enfin que, dans les bons auteurs, atriarius, atriensis, désigne un esclave attaché au service intérieur de la maison, et surtout le gardien de l’atrium, du vestibule ou un noble