Page:Salverte - Essais de traductions, Didot, 1838.djvu/172

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sont tout ce qui reste de son discours. Q. Gallius fut absous.

25. — VI. Je lis avec Facciolati civitatibus, au lieu de vicinitatibus. Cicéron (pro Muraena) dit aussi : homines in suis civitatibus et municipiis gratiosi. Sous le nom de cité, les Romains comprenaient un corps politique qui pouvait être divisé en plusieurs villes et villages. Ainsi César (De bello gallico, I, 12) a dit : omnis civitas Helvetiae in quatuor pagos divisa est.

26. — VII. Je lis avec Turnèbe, Gruter et Lallemand : ut quidem homo nequam, iners, etc. Facciolati lit : itaque ut homo iners, etc.

27. — VIII. Les quatre tribus urbaines, composées d’affranchis et d’hommes du plus bas étage, n’avaient eu longtemps aucune influence politique. Mais, dans le dernier siècle de la république, l’habileté et les intrigues de quelques hommes de ces tribus suppléaient à la considération qui leur manquait, et leur procuraient un crédit réel.

28. — Id. Les habitants des municipalités, des colonies, des préfectures, jouissaient des prérogatives de citoyens romains, mais avec quelques modifications, dont la plus importante était l’exercice ou la privation du droit de suffrage dans les comices, et du droit de parvenir aux magistratures. Les municipalités se gouvernaient par leurs propres lois et leurs propres magistrats ; les colonies, par les lois romaines, sous des magistrats de leur choix ; les préfectures étaient régies par un préfet que, chaque année, le peuple romain élisait, ou que déléguait le préteur de la ville (praetor urbanus).

29. — Id. De nosti à cognosces, il y a une gradation : cognoscere est planae perspicaciae, dit Donat (ad Eunuch. Terent. act. 5, sc. 4). Valde, in hoc largitionis quaestu noti et cogniti. (Cicer., Orat. in Togâ, Candidâ).