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Page:Sand - Évenor et Leucippe, Garnier, 1856, tome 1.djvu/210

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d’hui encore, les pâtres des contrées méridionales mangent la coque tendre et savoureuse.

Tant que le soleil brilla sur l’horizon, l’enfant se trouva sans appréhension et même sans beaucoup de réflexion, dans ce désert ; mais quand le ciel pâlit, quand les oiseaux s’appelèrent avec agitation pour se coucher par troupes dans les bosquets ; quand la grande montagne, encore rougie par le soleil couchant, projeta sa grande ombre sur le fond de la vallée, Évenor, comme enivré jusque-là, s’alarma de ne pas entendre le son de la voix hu-