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CORRESPONDANCE DE GEORGE SAND

affronter sans l’espérance que vous l’embellirez.

Adieu, cher enfant ; j’embrasse vous, Maurice et ma Solange. Parlez-moi d’eux beaucoup, je vous en supplie.


LXXVII

À MAURICE DUDEVANT, À LA CHÂTRE


Paris, 3 novembre 1831.


Mon cher petit enfant, tu ne m’as pas dit si tu avais reçu le joujou que je t’ai envoyé. Si tu ne l’as pas, fais-le réclamer chez M. Poplin[1], à la Châtre. Il doit être arrivé depuis longtemps.

Quand tu n’auras plus d’images à peindre, tu me l’écriras, afin que je t’en achète d’autres. Dis-moi si tu as envie de quelque chose que je puisse t’envoyer. Boucoiran me dit qu’il va te faire commencer l’histoire. Tu me diras si cela t’amuse. Quand j’étais petite, cela m’amusait beaucoup. Je suis bien contente que Sylvain Meillant[2] soit rétabli ; tu iras le voir et le lui diras de ma part.

As-tu couvert ta maison dans la cour ? J’en ai bien fait comme toi, dans la même cour, avec des briques

  1. Propriétaire à la Châtre.
  2. Fermier de Nohant.