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CORRESPONDANCE DE GEORGE SAND

m’envoyer votre journal ; j’aurai l’honneur de vous en rembourser l’abonnement et de vous payer la collection que vous avez eu la bonté de m’envoyer. J’aurai un grand plaisir à la lire ; mais je ne me sens pas destinée au plaisir d’y travailler.

Agréez l’expression de mes sentiments distingués.

GEORGE SAND.


CCLIII

À M. LE RÉDACTEUR DU JOURNAL ***, À PARIS


Paris, 18 janvier 1846.


Monsieur,

C’est seulement aujourd’hui que je prends connaissance d’un feuilleton inséré dans votre numéro du 24 décembre dernier et intitulé George Sand et Agricol Perdiguier.

Je dois à la vérité de démentir la petite anecdote qu’il contient, et, comme cet article est déjà loin de nous, je vous demande la permission, monsieur, de vous en faire rapidement l’extrait.

Selon le rédacteur de votre feuilleton, M. Agricol Perdiguier serait venu chez moi, l’été dernier, pour m’offrir la collaboration d’un livre sur le compagnonnage. Je l’aurais engagé à compléter ses notions, en faisant un voyage dans toutes les provinces de France.