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Page:Sand - Correspondance 1812-1876, 6.djvu/265

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les bronchites l’hiver, et ne me déplace que quand il le faut absolument, par devoir d’état.

Je ne crois pas qu’on joue Mademoiselle La Quintinie. Les censeurs ont déclaré que c’était un chef-d’œuvre de la plus haute et de la plus saine moralité, mais qu’ils ne pouvaient pas prendre sur eux d’en autoriser la représentation. Il faut que cela aille plus haut, c’est-à-dire au ministre qui renverra au général Ladmirault ; c’est à mourir de rire. Mais je ne consens pas à tout cela, et j’aime mieux qu’on se tienne tranquille jusqu’à nouvel ordre. Si le nouvel ordre est la monarchie cléricale, nous en verrons bien d’autres. Pour mon compte, ça m’est égal qu’on m’empêche ; mais pour l’avenir de notre génération ?…


DCCCLXXXI

À M. CHARLES-EDMOND, À PARIS


Nohant, décembre 1872.


Cher ami,

Voici le no 22[1]. Que faites-vous ? joue-t-on l’Aïeule à l’Ambigu ? Pourquoi ne joue-t-on pas le Fantôme rose à l’Odéon ? On dit que, comme affaires, ce théâtre va bien mal ; qu’il ne peut se relever des désastres du

  1. C’est-à-dire son 22e article pour le Temps.