la patience de faire, et me charge de les bien remercier et embrasser pour elle.
Guéris-toi bien vite, mon cher mignon, et dis-moi quand tu seras sur pied. Tâche de venir nous voir aux vacances : nous en serons tous heureux. Tu ne nous parles pas de ta grand’mère. J’espère qu’elle n’est pas trop malade. Dis-lui, ainsi qu’à tes parents et à tout le cher nid, nos amitiés et nos tendresses.
Je t’embrasse bien pour moi et pour les petites.
DCCCXCVIII
À EDME SIMONNET, À LYON
Je te remercie d’avoir pensé à mon anniversaire. Ta lettre m’a trouvée en bonne santé, grâce à la bonne eau froide et agitée de notre écluse. Me voilà sur pied et me disposant à partir avec la famille pour une petite excursion. Je pense que tout le monde va bien chez toi. J’attends René et j’ai reçu une bonne lettre d’Albert.
Ton absence a bien attristé ma vie ; je t’assure, mon enfant, que l’animation et l’entrain sont plus d’à moi-