adorent, me chargent de vous embrasser aussi pour elles.
Je suis un peu souffrante en ce moment ; mais j’espère bien vous applaudir quand le beau temps m’aura remise sur pieds.
CMLX
À M. HENRI BURGALAT, À MONT-DE-MARSAN
(LANDES)
J’ai lu, monsieur, le roman que vous m’avez envoyé et que je vous retourne. Il est très joli, touchant, bien pensé et bien écrit. Il faut corriger quelques longueurs dans les dialogues du commencement ou les rendre un peu plus réels. Ce roman a l’inconvénient de ressembler un peu à celui que j’ai intitulé le Marquis de Villemer, dont le sujet principal est l’amour d’un fils de famille pour la lectrice de sa mère. Pourtant, il y a d’assez notables différences dans l’action pour que le lecteur ne songe pas trop aux points de contact. Il faut bien vous garder, monsieur, de jeter au feu ce manuscrit, qui a certainement de la valeur et du charme. Ce n’est pas l’œuvre du premier venu et je l’ai lu avec intérêt jusqu’au bout.