vous, qui méritez tant d’estime et qui m’inspirez tant d’affection ? Ne croyez pas être un inconnu pour moi. Il y a trois mois que je rends compte de toutes vos actions et de tous vos succès à…
— À qui donc ?
— À une personne qui s’intéresse à vous on ne peut plus ! à madame d’Ionis. Elle a été fort inquiète de vous pendant quelque temps après votre séjour chez elle. C’est au point que j’en étais jaloux. Elle m’a rassuré de ce côté-là, en me disant que vous aviez été assez grièvement malade pendant vingt-quatre heures.
— Alors, dis-je avec un peu d’inquiétude, comme elle n’a pas de secrets pour vous, elle vous aura appris la cause de ces heures de délire…
— Oui, ne vous en tourmentez pas ; elle m’a tout raconté, et sans que ni elle ni moi ayons songé à nous en moquer. Bien au contraire, nous en étions fort tristes, et madame d’Ionis se re-