temps de le lire et de m’en parler, à moi qui n’y pensais plus !
XIX.
À M. ÉMILE LEMONTIER.
Émile, venez demain quand même. Mon gendre est fou, et je crois que quelque cagot lui a monté la tête à Chambéry. Nous nous sommes querellés, lui et moi, après votre départ. Il n’a pas osé prendre sur lui de s’opposer aux relations que je déclare vouloir conserver avec vous ; mais il prétend que vous passerez par le confessionnal, ou qu’il refusera son consentement. C’est ce que nous verrons ! Ne faiblissons pas. Nous n’avons à faire ni à un méchant homme ni à une tête bien solide. Soyez chez nous à l’heure du déjeuner, et comptez sur moi.
XX.
ÉMILE À M. H. LEMONTIER, À CHÊNEVILLE.
Henri t’a raconté nos ennuis d’hier. Rappelé par un billet de l’excellent grand-père, nous sommes retournés ce matin à Turdy. Le général était à la promenade. J’ai pu, en déjeunant avec Lucie et M. de Turdy, savoir, non ce que veut ou voudra positivement le général, mais ce que sa fille pense de la situation. Elle est persuadée