Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome I, 1831.djvu/238

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vieux jours qu’il faut espérer de relever notre existence. Vois moi, si j’avais eu le bon sens de raisonner toujours comme aujourd’hui, je n’en serais pas là ; mais je te l’ai dit : ma mère n’a pas eu soin de moi, et j’ai eu aussi mes travers, mes égaremens ; j’ai fait la faute de m’attacher à un banquier de Lyon qui m’a fait le plus grand tort.

Rose n’écoutait pas ; elle achevait sa modeste toilette, puis elle s’avança pour embrasser sa mère. Bien que celle-ci eût semblé prendre à tâche de se rendre plus méprisable que jamais, et de lui ôter tout motif de regrets, la pauvre enfant fondit