Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome I, 1831.djvu/36

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diens étaient damnés, qu’ils avaient des griffes et des cornes, n’est-ce pas ? Vous voyez bien que je n’ai pas l’air d’un diable.

« — Non, vous n’avez pas l’air méchant ; mais d’où vient donc que vous êtes tombée dans un péché comme cela ?

« — Oh ! c’est bien malgré moi, va : que veux-tu ? c’est ma mère qui m’a élevée pour le théâtre ; il a bien fallu faire comme elle voulait.

« — C’est vrai ; mais vous devriez lui dire à présent que vous ne voulez plus faire ce vilain métier.