Aller au contenu

Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome II, 1831.djvu/164

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

Cependant le genêt épineux fleurissait en rameau d’or au pied des pins qui paraient eux-mêmes leurs extrémités d’une pointe vert-tendre. Cent espèces de bruyères mignonnes et jolies jonchaient le sol de leurs touffes empourprées, et dans ce bois tout vivant d’oiseaux, de soleil et de fleurs, des sentiers d’un sable blanc comme l’argent égaraient le voyageur oublieux de toute la terre.

J’en demande pardon à ceux qui déclarent qu’une maison au milieu des bois est un triste séjour, pensait Horace en parcourant l’ombreuse solitude ; je ne connais rien de si joli que cette contrée sauvage ; j’y vivrais joyeux, si la joie était de mon res-