Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome II, 1831.djvu/165

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sort. Ici la végétation, large et vigoureuse, s’égare toute pétulante de verve, loin des froids systèmes de l’homme. Que de gaîté dans ses caprices désordonnés ! que de fougue dans sa parure folle, quand, échappant à la main routinière, au mauvais goût de son dominateur, elle se hérisse de ronces sauvages, se couronne de feuillages bigarrés, et se livre d’elle-même au combat des élémens, audacieuse, insouciante, et renaissant, verte et jeune, sur ses propres débris !

Que de jouissances découvrit Horace au fond de ces forêts séculaires ! tantôt c’était un rayon de soleil qui tombait à son lever, rouge et chaud,