Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome II, 1831.djvu/55

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

à ta générosité ; j’ai pourvu à ses besoins, et je me suis chargé de son avenir sous ce rapport. Que tes conseils la dirigent seulement dans le choix de son existence, et que ta prudence l’établisse d’une manière convenable. Tu me verras dans huit jours. Je t’engage à te hâter d’accomplir la bonne œuvre que je te recommande ; tu dois désirer autant que moi que je ne me trouve point chez toi en même temps que notre protégée, afin d’éviter de sots propos et d’absurdes commentaires à tes voisins et à tes gens. »

À cette lettre était jointe la donation d’un capital que M. Cazalès avait en portefeuille, et qui constituait à Rose 3,000 fr. de pension.