Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome III, 1831.djvu/108

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

pendant les jours qui vont s’écouler avant notre séparation définitive.

« — Je vous le promets, madame, répondit Rose mortellement froissée, mais calme et maîtresse d’elle-même. Je me ferai toujours un devoir de vous obéir, lors même que je ne comprendrais pas le motif de vos ordres.

« — Oh ! ce n’est pas que je craigne la moindre imprudence de votre part, ma chère petite ; mais vous comprenez bien que lorsque toute union légitime est impossible entre deux personnes de sexe différent, on ne saurait avoir trop de prudence vis-à-vis du monde.