Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome III, 1831.djvu/109

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« — Je sais cela, madame, » répondit la jeune fille avec une douleur concentrée.

Le lendemain matin, Rose s’éveilla à Nérac, dans une grande maison, triste comme l’abandon. C’était la plus belle de la ville ; il y avait deux glaces dans chaque appartement, et des meubles tout récemment arrivés de Paris. Aussi, pour ménager la fraîcheur du papier, les volets étaient constamment fermés ; les candélabres étaient couverts de toile, pour préserver les dorures de l’humidité ; les fauteuils couverts de housse, pour empêcher les velours de se piquer. Les glaces étaient couvertes de gazes,