Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome III, 1831.djvu/110

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les tableaux avaient des stores de coutil, les cadres étaient garnis de papier de soie ; les chenets de bronze avaient des moules en fer-blanc. Toute cette maison était emballée comme pour un jour de départ. À force de soins, on n’y jouissait de rien : on n’y voyait pas le jour, et on y avait froid au milieu de l’été, sous le ciel de Nérac, comme dans le fond d’une cave. On y était mal à son aise, on n’osait y marcher, on ne savait pas où s’asseoir. Il y avait de quoi faire prendre le luxe en horreur et la propreté en dégoût.

« Si dans mon état, pensa Rose, ma mère ne m’eût pas toujours poussée