Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome III, 1831.djvu/168

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confusion. Dans leur empressement, tous se heurtaient. C’étaient des exclamations sur tous les tons : Ah ! dear Ann ! dearest papa ! my love ! my brother ! where’s George ! and Dick ! Sarah ! Mary ! Mama ! Et tout cela de cette voix perçante, de ce timbre éclatant que les provinciaux d’Angleterre possèdent à un plus haut degré encore que les nôtres. Tous ces enfans, beaux de santé, avaient aux joues le brillant incarnat des tulipes. Leurs traits communs avaient cette franchise naïve qui promet une vie de probité et de calme. Cette famille avait dû à la protection d’une tante religieuse aux