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Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome V, 1831.djvu/185

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vieillard, les larmes aux yeux ; je ne demande plus rien maintenant, je puis bien mourir ; une si bonne demoiselle ! un ange, monsieur Laorens, un ange de douceur et de beauté… et sage ! ah ! sage… ça été élevé au couvent…

— Au couvent !…

— Au couvent des Augustines, monsieur Laorens. Vous allez la voir, vous allez l’entendre ; une figure si jolie, une voix si douce ! Et puis c’est pas fière, voyez-vous ; tout le monde l’adore ici, jusqu’à mademoiselle Ursule qui l’aime, jusqu’à la Lenoir qui la souffre… Allez, allez, voilà du bonheur pour long-temps au château de Mortemont !