Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome V, 1831.djvu/202

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

tour d’elle on vantait son bonheur, sa fortune nouvelle et son avenir si rapide, la douleur ravageait son âme, et elle cherchait en vain un appui pour reposer sa tête, un cœur ami pour recevoir le sien. Le matin, avant d’aller s’offrir à la bénédiction du prêtre, elle était calme encore, forte qu’elle était de sa conscience, plus tranquille et plus ferme, et de la voix du ciel qu’elle croyait entendre ; triste et découragée, elle se réfugiait dans son âme qu’elle trouvait si pure, dans le sein de Dieu qu’elle ne craignait pas d’implorer, et elle était revenue de l’église, moins effrayée de l’amour d’Horace et de la destinée qu’il ouvrait devant elle.