Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome V, 1831.djvu/206

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détachaient des branches avec un bruit sec et triste, et là, appuyant son front brûlant sur ses mains :

Oh ! mon Dieu, s’écria-t-elle avec angoisse, oh ! mon Dieu, pourquoi m’abandonnez-vous ? pourquoi vous retirez-vous de moi ? Est-ce que je me suis retirée de vous, oh ! mon Dieu ? ah ! vous le savez, je ne voulais être que votre servante, je ne voulais me vouer qu’à vos autels ; mais ils m’en ont arrachée, ils ont dit que vous ne vouliez pas de moi. Seigneur, ne m’abandonnez pas ; je suis à vos genoux, ne me repoussez pas, aidez-moi ; soutenez-moi plutôt, car je suis seule à souffrir, et je souffre tant ! oh ! je le sais, je suis bien