Et moi, si vous le permettez, je ferai ma partie dans ce concert. Je priais justement Anselme de me la faire répéter tout de suite.
Toi, mon cher enfant ? Certes ! je le veux. Ah ! s’il t’avait connu… ce ne serait pas moi… Mais… j’ai mon idée !
Vrai ?
Est-ce que tu la devines déjà ?
Quoi donc ?
Pas encore !… pas encore ! (À Keller.) Tenez, Keller, regardez ces deux amis ! voilà nos vrais biens, à nous deux ! voilà ma richesse et la vôtre.
Oui ; mais il ne faut pas dire ça devant eux, il ne faut pas gâter la jeunesse. Allons, vous allez déchiffrer ?… (À Favilla.) Laissons-les racler leurs violons, et allons faire un tour de promenade !
Monsieur, je crains que mon père n’abuse involontairement de votre condescendance si…
Non, pas du tout ! il m’amuse. Venez, maestro.
Scène IV
Qu’as-tu ? Comme te voilà triste !