Quoi donc ? Ah ! le hasard ! Je vous ai dit ce qu’on en pourrait conclure : vous réfléchirez. Adieu, baronne !
Adieu, madame la marquise. (Elle remonte et dit à Caroline qui vient d’entrer.) Allons, sois franche, et, quoi qu’il en arrive, compte sur moi.
Scène X
Madame la marquise…
Eh bien, mademoiselle de Saint-Geneix ?… Eh bien ?
Dois-je donc parler la première, madame ?
Mais je crois que oui.
Je ne l’aurais pas cru, moi ! Madame la marquise doit comprendre que me voilà soumise à la plus pénible et à la plus délicate des épreuves.
Il n’y a point de ces épreuves-là pour une personne sincère. Mon fils le marquis m’a demandé l’autorisation de vous offrir son nom. J’ai voulu savoir, avant tout, si vous l’aimiez réellement.
Si je l’aimais, m’approuveriez-vous de le lui avoir dit ?
Non ; mais vous eussiez pu le dire à son frère, qui vous l’a beaucoup demandé.