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s’élève dans l’air. Elle est naturellement verticale dans les arbres qui nous occupent.

Généralement, la tige se ramifie. Les ramifications prennent le nom de branches ; elles varient de volume suivant l’âge de l’arbre et leur éloignement de la tige : ces branches portent les rameaux, qui en forment les extrémités.

La tige se compose 1o de l’écorce, 2o du bois, 3o du canal médullaire.

L’écorce comprend de l’extérieur à l’intérieur : 1o l’épiderme, qui recouvre toutes les parties du végétal, mais qui n’est pas toujours permanent ; 2o l’enveloppe herbacée, qui présente une couleur verdâtre et dans laquelle sont contenus les sucs propres ; 3o le liber, qui, formé de plusieurs couches intimement unies, se trouve en contact avec l’aubier.

Bois. — On distingue, dans le bois, l’aubier et le bois proprement dit.

L’aubier est la partie la plus jeune du bois ; il est formé par des couches concentriques d’une teinte ordinairement plus claire que le bois proprement dit, ou cœur, et est d’un tissu moins solide.

À mesure que l’arbre vieillit, l’aubier devient bois en commençant par les couches intérieures, et augmente de densité.

Canal médullaire. — Il occupe le centre de la tige et contient la moëlle, qui est surtout abondante dans les parties jeunes. De la moëlle partent des rayons dits médullaires, qui vont jusqua l’extérieur de l’aubier.

Feuilles et bourgeons. — Les feuilles naissent au pourtour de la tige et de ses ramifications ; le plus ordinairement elles sont vertes, elles ne perdent cette couleur que lorsque la vie cesse chez elles ou qu’une maladie les frappe. Leur base se termine le plus fréquemment par une queue nommée pétiole. Elles se forment dès la première année de la végétation ; un tissu fibro-vasculaire constitue la charpente représentée par