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les nervures ; les intervalles que celles-ci laissent entre elles sont remplis par du parenchyme ; le tout est recouvert d’un épiderme et porte le nom de limbe.

Sur les deux faces de la feuille, mais surtout sur l’inférieure, se trouvent de nombreuses petites ouvertures nommées stomates, par lesquelles l’intérieur est en rapport avec l’atmosphère.

Les feuilles, par leurs stomates, absorbent les fluides contenus dans l’air qui peuvent servir à la nutrition du végétal, et rejettent ceux devenus inutiles. Outre cette absorption et cette exhalation, elles remplissent encore des fonctions de respiration en modifiant les liquides absorbés. Elles sont donc éminemment utiles à la vie du végétal.

Le bourgeon paraît à l’aisselle de la feuille et à l’extrémité des rameaux sous forme d’un petit corps ovoïde : c’est une petite branche non encore développée, recouverte d’éeailles qui la protègent contre les rigueurs de l’hiver et les divers agents atmosphériques.

Il se développe en rameau et en branche lorsque la saison ranime la végétation.

Il y a des bourgeons qui ne contiennent que des feuilles, d’autres que des fleurs ; d’autres renferment réunis ces deux organes. En arboriculture, les premiers sont nommés yeux, les deuxièmes et troisièmes, boutons.

De la fleur. — Indépendamment des organes dont nous venons de parler, et qui servent au développement de la plante, il en est d’autres qui servent à sa reproduction, et dont nous allons dire très brièvement quelques mots, ne faisant que signaler leurs parties les plus essentielles.

Les organes destinés à reproduire le végétal sont la fleur et le fruit.

Examinée de l’extérieur à l’intérieur, la fleur se compose : 1o d’une première enveloppe ordinairement verte, nommée calice ; 2o d’une deuxième enveloppe, presque toujours colorée,