se développe du même côté, il faut qu’une bouture ait en terre deux yeux opposés pour le moins, pour qu’il y ait des racines en tous sens au pourtour de la tige, et de même, deux yeux pour le moins hors de terre, pour qu’il y ait des pousses de chaque côté de la tige.
Si une bouture n’a développé qu’une seule racine sur un côté de la tige, cette racine favorisera la pousse développée du même côté sur la tige, et tendra à faire une nouvelle tige de cette pousse en abandonnant le reste de la bouture.
La portion inférieure de la bouture doit être coupée juste au-dessous de l’œil pour faciliter la sortie des racines sur l’empâtement de cet œil. Les poiriers, et pommiers, venus de bouture, ce qui est fort difficile pour certaines variétés, ne donnent que de médiocres résultats, s’ils doivent former un arbre à haute tige. Avec des boutures faites soigneusement, les deux tiers des sujets ont péri, et les autres n’ont donné que des arbres délicats peu durables et de petite taille, qui se mirent à fruits à cinq ou six ans et n’offrirent aucun avantage sur l’arbre greffé L’époque la plus convenable pour faire des boutures de ligneux est le mois de septembre, à part bien peu d’exceptions.
La marcotte et la bouture servent surtout pour les arbustes fruitiers, très rarement pour les arbres.
On appelle greffer, l’opération par laquelle on applique sur un végétal une portion prise sur un autre pour qu’elle s’y unisse et y croisse. On donne le nom de greffe ou greffon à la portion détachée du végétal qu’on veut multiplier, comme un scion, un écusson
La greffe par approche fait exception, car l’opération
