Arr.EXTfATioN i.itiavikn'Nf:. 527
Seules donc sont primitives les divergences qui ne trouvent ])as leur solution dans co fait phonétique; ]iar ex. (hraîf^ Mmalf^ l'ontre panais vyrais.
Mais si cela est poursuivi en d«^tail, on verra qu'il ne reste rien, ni du paradigme la de Kurschat, qui devient identique à lia; ni du paradigme Ib, qui devient identique à Ilb (passant ainsi tle l'état de paradi^nic mobile à l'état do paradigme im- mobile \
A ce moment, on aura sans le chercher fait sortir de son tom- beau le véritable sj'stème caché sous l'accentuation actuelle. Il se compose, comme chacun le voit, simplement de:
,. , ., f indirectement: la.
1 paradigme momie = , j- , ^ tt
^ \ et directement: lia.
„ . ... f indirectement: Ib.
4- 1 paradigme mi mobile — i . t , ^ m
' ° l et directement: 11b.
D'autre part, il ne connaît pas l'intonation, puisque soit -son paradigme Mob. soit son paradigme Im. s'applique avec indiffé- rence à des mots à pénultième rude ou à des mots à pénultième douce.
[Il existe donc actuellement deux mouvements de l'accent mêlés: l'un récent, l'autre ancien; l'un dépendant, l'autre indépendant de l'intonation; et il serait chimérique, dans l'état présent du lit., de vouloir faire abstraction de l'un d'eux pour ne considérer que celui qui est «grammatical», c'est-à-dire plus ancien que l'autre. On peut seulement s'efforcer de trouver des sigles appropriés, qui tout en indiquant avec précision l'accent moderne, rappellent con- stamment ce qu'était cet accent dans le premier système.]
A cet égard, les mots seront de 4 classes (au lieu de deux du premier système). Ils peuvent suivre ou bien les paradigmes Mob. et Im. (autrefois généraux, aujourd'hui spéciaux aux mots à pénultième rude); ou bien Mob./a et Im./a, noms que nous adoptons pour les variantes actuelles de Mob. et Im. après pénultième douce. Et les différentes formes dont se composent les paradigmes (par ex. l'instrumental en -n, l'instrumental en -mi, le génitif en -.v, etc.) seront également dans quatre situations possibles au lieu de deux. Il n'y avait pour elles, dans l'origine, que ces deux alter- natives: être oxyton ables, c. à d, oxytonées dans Mob. (c'est ce que nous appelons Q), ou n'être pas oxytonables, c. à d. bary- tonées aussi bien dans Mob. que dans Im. (c'est ce que nous ap- pelons Z). Il y a maintenant pour elles ces <|uatre alternatives:
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