66
��LE PHONEME (Hj.
��De ce qui précède il ressort que les exemples de a lituanien ou slave dans la diphtongue ne peuvent avoir comme tels qu'une valeur très relative, presque nulle lorsqu'il s'agit de au.
��{'i)ghAis:
�haereo
�lit. gaisztù,
�gaiszti. F.
�skAidh:
�caed-o
�got, skaid-an
�, skaiskaid.
�Aug:
�aug-eo, auHiç
�got. auk-a. aiauk; lit. dug-u.
�{?)aus:
�h-aur-io, h-aus-tus
�norr. aiis-a,
�jôs. F.
�aevum, aiubv
�got. aivs cf. p. 54.
�aurora
�lit. auszrà.
�caecus
�got. haihs.
�caulis, KttuXôç
�lit. Muîas. C
�ba{if)r\p
�ags. tâcor; si. dé-
�vâûç
�norr. nau-st.
� �verï, lit. dëveris.
�pau-cus
�got. fav-ai.
�haedus
�got. gaits.
�(jaucrapôç
�lit. saûsas.
�laevîis, Xaiôç
�si. lévû.
�'A-xa(/')ioî
�got. ^rtV/.^
��1. Le thème du mot gotique est gauja- («contrée»): 'Axaioi signifierait ô|aôxu>poi. Ici se placent peut-être aussi les Aujpiéeç Tpi-xciÏKeç, à moins d'y voir un composé de xpîxa — à la manière de l'indien purudhâ-'pi-atika — aVec un thème J\k- = zend viç «clan».
��Chapitre 111. Les deux o gréco-italiques.
��C'est pour des raisons toutes pratiques que nous avons jus- qu'ici considéré Vo gréco-italique comme un tout homogène. En réalité il en existe au contraire deux espèces bien distinctes que nous allons étudier l'une après l'autre.
§ 7. ©2 gréco-italique. — a^ indo-européen.
Les phénomènes des langues ariennes sont ici trop intimement liés à ceux qu'on observe en Europe pour pouvoir être traités à part. Noua avons donc inscrit en tête du paragraphe Va^ indo-euro- péen à côté du gréco-italique o^.
La véritable définition de Og ^^t» ^^ ^^ semble: la voyelle qui, dans les langues européennes, alterne régulièrement avec e au sein d'une même syllabe radicale ou suffixale.
Ainsi, pour parler d'un Og proethnique, il faut absolument placer aussi le germe de Ve européen dans la période d'unité, pre-
�� �