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a2 DANS LES THÈMES EN ma. 71

ei 01)^0^ Hm. Xex Xôxinn Hm. . àXei di\oi|Ltô* ^ctk poT|uô(?)

��èpK ôpK|ao Hs. Icep ôpiuo Hm. /e\ ôX|ao Hm. ttêt Trôxino^Hm. ./ep 6p)no Hm. têX TÔXm! Hm.

Tep TÔp|UO^

��j3pex ppoxiLiôHs. 2 cep ôp|in Hm. beX ^oXIL^n creX cttoXiliô

Kep KopjLioHm. cpep qpopjuô^ cXei Xoijuô^Hm. q)XeT 9X0x^6 TrXeK TiXoxiLiôHm. /ex (Tuv-eox^ô

Hm.

1. En outre olixr\. — 2. S'il était prouvé que le t initial de T€T|neîv vient d'une ancienne gutturale, il vaudrait mieux retirer -rrÔTiaoç de la rac. -rreT. Le rapport de uÔTiaoç à TeTjiieîv serait quant à la consonne initiale celui de -rroivri à Teîoai. — 3. C'est TÔpiaoç dans le sens de rëpiua, non TÔpiuoç «trou» que nous entendons. — 4. àXoi|Li6ç «enduit» est un mot conservé dans l'Etymol. Magn. Il se rapporte non à àXeîqpui mais à àXiveiv àXeiqpeiv, et au lat. lino [lêvi, lïtus); v. Curtius, Verli. I- 259. — 5. Il existe une racine sra^i «pécher, être criminel, se perdre»: elle a donné le skv. sre-man dans asremân que Bôhtl.-Rolh et Grass- mann (s. v. sreman) traduisent pir fehlerlos, peut-être aussi srima, nom de fantômes nocturnes. En latin lê-tuni, de-leo (de-levi). En grec \oi-|li6ç et Xoitôç" Xoijuôç Iles, rejeté par M. Schmidt, quoique garauli par l'ordre alphabétique. Une racine sœur se trouve dans le skr. srtvynti «manquer, échouer» parent du grec Xu|jr]i XO|uaîvo|uai. Puis il y a la racine amplifiée srajdh: skr. srédhati «etwas falsch machen, fehlgehen» et sridh «der Irrende, der Verkehrte» (B. R.); elle donne en grec fiXidioç, dor. aXIOioç pour à-oXidioç (rjXeôç est autre chose). La branche sraii-t ne se trouve qu'en Europe: got. sleips «nuisible», grec à-(a)XiT-eîv «pécher», àXoixôç- ânapTwXôç; peut-être en outre le lat. stlit-. On peut admettre du reste que àXireiv n'a reçu sa dentale que sur sol grec. C'est là l'opinion de M. Curtius {Grdz. 547), et elle a une base très solide dans la forme àXeC-Triç. — 6. V. le dictionnaire de Passow s. v. ^eyi^iôç. — 7. 11 est douteux que le mot vienne de qpépui, mais le degré 9ep existe en tous cas dans q)epv(ov, q)ép|Liiov «panier».

Le verbe KOi|nào)Liai indique un ancien thème *KOi|ur| ou *koi|lio de la rac. Kei. Dans 7TX6K(a)|aoç de ttXck, oùX(a)|UÔç de ieX on a sans doute le même suffixe. — Quelques exceptions comme Tei|ur| (inscr.), beijLtôç, àTep|iiôç, présentent l'e dans la racine : ce sont des formations nouvelles qui ont suivi l'analogie des neutres en -|Lia. Pour Keud|iôç même remarque qu'à propos de néqpeuYa,

La racine du lat. forma sera sans doute fer (anc. dha^r), avec e; Vo est donc a^.

Les thèmes germaniques flauma- «flot» (Fick HI^ 194), strauma- «fleuve» (F. 349), seraient en grec «7tXou)lio, ^ou|lio». De la rac. ber vient barma- «giron» (F. 203), qui en gotique est devenu un thème en -L Le got. haims «village» n'est thème en -i qu'au singulier: l'ancien haima reparaît dans le plur. (fém.) haimos; le degré a^ se trouve dans heiva- «maison».

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