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Page:Savignac - La Jeune Proprietaire.djvu/37

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— Dans les meilleurs ouvrages imprimés sur cette matière et dans nos fréquens entretiens.

— Quelle étude !

— Pas si rude que vous le pensez ; d’ailleurs vous l’avez dit vous-même, Olympe, le temps est venu de travailler pour père. La terre de Saint-Julien, telle qu’elle est à présent, n’offre pas à ses propriétaires un sol de revenu. Cependant ses cent trente-huit arpens de parc, les douze que couvrent les cours, les jardins, les bâtimens superflus, peuvent former une jolie métairie de cent cinquante arpens. Dans un temps de calme, et tout me dit que la tourmente révolutionnaire touche à sa fin, dans un temps de calme, dis-je, un fermier calcule ainsi le produit de sa terre : un tiers pour les frais de culture et les charges publiques, un tiers pour ses maîtres et un tiers pour payer ses peines à lui fermier ; plus, les produits de la basse-cour, qui, sous une femme intelligente, doivent répandre une grande aisance dans la maison. À Saint-Julien et dans les environs, les fer-