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LIVRE SECOND. — CHAPITRE XI.

il est difficile de les assigner. On rencontre plutôt des inconvéniens que des obstacles positifs. Les intérêts communaux sont moins bien surveillés dans les cités trop vastes. Les habitans de l’est sont obligés de perdre plusieurs heures d’un temps précieux, pour communiquer avec ceux de l’ouest ; ils sont obligés de se croiser dans le cœur de la ville, à travers des rues et des passages encombrés et bâtis à une époque où la population et la richesse étaient beaucoup moindres ; où les approvisionnemens, les chevaux, les voitures, n’étaient pas si multipliés. C’est l’inconvénient qui se fait sentir à Paris, où les accidens qui naissent de l’encombrement des rues, sont de plus en plus fréquens ; ce qui n’empêche pas qu’on n’y bâtisse tous les jours de nouvelles rues où le même inconvénient se fera sentir au bout de quelques années.



fin du livre second.