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Page:Saynètes et Monologues, sér. 3, 1884.djvu/100

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LES LILAS BLANCS ’ 89 rare frissonner dans ma main, et au lieu de chercher à lui rendre sa captivité plus doace, j’ai failli Pétouffer. JULIA. A propos, tes larmes, ta jalousie, tes suppositions m’ont fait oublier que je suis venue pour quelque chose de bien plus grave. CÉCILE. Qu’est-ce encore ? JULIA. Ne t’inquiète donc pasi... Pourrais-tu me montrer le bouquet que tu avais au bal ?... Simple curiosité de femme. CÉCILE. Regarde derrière toi, sur ce guéridon. JULIA. C’est le mienl... J’en étais sûre ! GÂCILB. Ce bouquet t’appartient ? JUUA. Puisque j’accours pour te le réclamer I... Tu ne t’étais pas aperçue de l’erreur ? CÉCILE. Pas du. tout. JULIA. Je l’avais posé sur la console du piano, près du tien, tandis que je chantais. En partant, tu es sortie si précipitamment, que tu as pris les Hlas blancs pour les roses^thé. CÉCILE, à part, ayee dépit. Ce n’est donc pas à moi qu’était adressé le billet I JULIA, loi donnant son bonqaet. A chacun son bien.