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Page:Saynètes et Monologues, sér. 3, 1884.djvu/99

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88 LES LILAS BLANCS CÉCILE. Défends-le si tu peux ; que fait-il, pendant que e me du sespère ? JULiA. D’abord, il court le risque de s’enrhumer ; ensuite, il y a gros à parier qu’il tempête contre Tami qui l’a chargé de cette mission délicate. CÉCILE, étonnée. Un ami ?... Une mission ?... JULIA. M. de Boucoyran a été gravement insulté, hier soir, au club, autour d’une table de baccarat, et il a chargé ton mari et le mien d’aller demander une réparation par les armes à son adversaire. Gomprends-tu, maintenant ? CÉCILE. Pourquoi Gaston ne m’a-t-il pas parlé de cette vilaine affaire ?

JULIA. Probablement parce qu’il a craint de t’inquiéter. GÉCILB, repentante. Et je TaccasaisI JULIA. Et peut-être, aussi, comme je le défendais, m’as-tu prise pour sa complice ? CÉCILE. Je l’avoue. JULIA. Triple folle ! CÉCILE. Oui, triple foUvf... Je tiens le bonheur, je sens cet oiseau