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Page:Saynètes et Monologues, sér. 3, 1884.djvu/133

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122 YALENTIM

Eh I bien, qu’il se fasse modèle, monsieur Yalentin ! Voilà une profession toute trouvée I Modèle I — Il trouvera peut-être une vieille Anglaise qui s’éprendra de sa beauté ! — Mais on n*est pas sot, on n’est pas désagréable, on n’est pas ennuyeux comme cet Antinous en culottes courtes I Et le comte qui n’en a pas déjà sur les nerfs I Mais à quoi pense-t-il, le comte ? — A en faire l’éloge voilà ! Que ce Yalentin soit du monde et le comte ne tarirait pas de louanges, certainement I Et il l’inviterait tous les jours et il le précipiterait dans son intimité avec une furie... Décidément le premier complice des femmes qui tombent, c’est le mari ! (On •otoMl da linit.) Qul YlOUt là ? SCENE V

LA COMTESSE, YALENTIN.

YALENTIN.

C’est moi, madame la comtesse l

LA COMTESSE, aree hameor.

Encore vous 1 toujours vous I

VALBNTIN.

Je demande pardon à madame la comtesse, mais monsieur le comte a, m’a-t-il dit, laissé sur la console le rôle que monsieur le comte doit aller répéter et comme monsieur le comte achève de se costumer... IiA COMTESSE, l’intanompait.

Sur la console ? Voyez si c’est ce papier-là... (eus montre om broehnra à T«lttitin qui t’approche graToment de la console, saluant en passant devant la eomtesse. *• Begardant Valentin marefaer, et à part en faisant la motte.) Et même comme modèle i... Peuh !... Les pieds sont énor-