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Page:Saynètes et Monologues, sér. 3, 1884.djvu/211

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MONSIEUR CAMBREFORT


LÉON.

Et je vous séparerais !… Non, non… je lui pardonne.

MADINIER.

Riez toujours I… pour ce que cela durera…

LÉON.

C’est donc sérieux… Eb bien, tant pis pour Cambrefortt Je me sens en veine…

MADINIER.

Cambrefort a eu cinq duels. Il est encore là… seul, il pourrait vous en faire le récit.

LÉON.

Comment ! Seul ! il a donc mangé aussi les témoins !

MADINIER.

Je vous préviens que vous êtes sur une pente déplorable.

LÉON.

Alors, glissons-y gaiement, (A part.) Tiens… une idée… Non, ce n’est pas une idée.

MADINIER.

Qui sait si en procédant avec une extrême douceur, il ne serait pas encore temps ?…

LÉON, avec explosion.

Une autre lettre d’excuses… merci ! Passe encore lorsqu’il s’agissait de vous. (A part.) Je tiens mon idée… (avec intention.) bien que cela ne m’ait point paru être l’opinion de l’honnête Cambrefort… (luistant.) de l’honnête et loyal Cambrefort.

MADINIER, pâlissaat.

On dirait que vous voulez me troubler. Faites attention. Mathilde aime Cambrefort autant que moi-même. Ne vous acharnez donc pas contre lui.