On assure que les Moucherons révoltés cherchent à organiser l’agitation sur tous les points. Un d’eux, le Clairon, musicien habile, a improvisé une marche guerrière intitulée le Rappel des Moucherons.
![](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/d/d0/Sc%C3%A8nes_de_la_vie_priv%C3%A9e_et_publique_des_animaux%2C_tome_2_0021.jpg/300px-Sc%C3%A8nes_de_la_vie_priv%C3%A9e_et_publique_des_animaux%2C_tome_2_0021.jpg)
Nous entendons d’ici les accents de cette musique impie, dont les sons nous arrivent à la fois de toutes les hauteurs de Paris, le Panthéon, le Val-de-Grâce, la tour Saint-Jacques-la-Boucherie, la Salpêtrière, le Père-Lachaise, les colonnes de la barrière du Trône et les buttes Montmartre, sur lesquels des émissaires ont été envoyés par les chefs du mouvement. Quelques prisonniers ont été faits, mais il a été impossible de les faire parler. « Nous sommes blancs comme neige, ont-ils dit ; nous ne savons pas pourquoi nous sommes arrêtés, mais c’est égal, prenez nos têtes ! — Vos têtes, Messieurs,