Page:Schelling - Écrits philosophiques, 1847, trad. Bénard.djvu/372

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

vantes des corps, est, après les questions indiquées précédemment, le principal, l’unique objet de la physique, même en tant qu’on la conçoit dans ses limites ordinaires, et séparée de la science de la nature organique.

Ces manifestations, comme développements d’activité essentiellement inhérents aux corps, ont été appelées, en général, dynamiques, en tant que la formule qui résume leurs diverses formes déterminées, s’appelle Processus dynamique.

Il est nécessaire que ces formes soient renfermées dans un certain cercle et suivent un type général. Seulement, quand on possède ce type, on ne peut être certain ni de saisir un lien nécessaire, ni de considérer comme différentes des manifestations qui sont essentiellement unes. La physique expérimentale ordinaire se trouve, sous le rapport de la multiplicité et de l’unité de ces formes, dans la plus grande incertitude ; de sorte que chaque nouvel ordre de phénomènes est pour elle un motif d’adopter un principe nouveau, différent de tous les autres, et que la même forme est déduite, tantôt d’un principe, tantôt d’un autre.

Si nous soumettons à la règle d’appréciation que nous avons établie, les théories reçues et la manière d’expliquer ces phénomènes en général, dans aucune d’elles on ne peut rien saisir qui ressemble à une loi nécessaire et générale, mais seulement quelque