voie, l’existence de l’absolu ; qu’ils n’ont point encore franchi le seuil de la porte qui mène à la vraie philosophie.
C’est juste.
Comme la plupart des philosophes qui nous ont précédés, et presque tous ceux qui usurpent maintenant ce titre, nous ont donné, au lieu de la raison, ce qui appartient encore à la sphère de l’entendement, nous avons, dans la connaissance suprême, choisi un point qui leur est inaccessible : aussi les rangerons-nous dans la catégorie de ceux qui aperçoivent le fini et l’infini dans l’éternel, mais qui ne sauraient voir ce dernier, dans le fini ou l’infini.
Cette démonstration me paraît complète.
Mais, suffit-il à cette connaissance suprême de ne regarder en général le fini que comme idéal, l’idée n’étant autre chose que l’infini même ; ou