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du fini et du temporel ne peut exister comme telle que dans une intelligence finie, mais jamais dans l’absolu.
Te contenterais-tu d’une vérité qui n’est vérité que dans la connaissance d’êtres finis, et qui ne l’est point en soi, ni par rapport à Dieu, ni par rapport à l’intelligence suprême ? Tous nos efforts, au contraire, ne tendent-ils pas à connaître les choses telles qu’elles préexistent dans cette intelligence primitive dont nous n’apercevons dans la nôtre que les simples reflets ?
Alexandre.
II serait difficile de le nier.
Anselme.
Cette connaissance suprême, peux-tu la placer dans les conditions du temps ?
Alexandre.
Impossible.
Anselme.
Pourrais-tu même la supposer déterminée par des idées qui, quoique universelles et infinies en