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dernier acte de leur drame, pour celui qui devait être décisif : au moment où ils voulaient mettre l’amour en jeu, il fallait éloigner la clairvoyante amitié.
Séraphina parut. Cette fille, aussi belle que séduisante, née à Florence dans une classe obscure, attachée quelque temps à un théâtre, en avait été tirée par le marquis de Civitella, qui l’entretint publiquement. La beauté vraiment angélique et l’esprit de Séraphina captivèrent son inconstance naturelle ; il l’aima avec idolâtrie, et ce ne fut pas sans peine qu’il consentit à lui laisser jouer le rôle qu’on lui destinait dans cette intrigue. Son oncle, le cardinal A***i, mettait un zèle extrême à la conversion du prince. Il voulait