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Page:Schliemann - La Chine et le Japon au temps présent.djvu/23

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Je n’eus pas à me plaindre en route de manquer de nourriture, parce que je trouvai du riz et parfois même des œufs ou du mouton.

Brisé par la fatigue, je parvins le 30 avril à six heures du soir à Peking, dont je ne vis rien avant d’arriver devant la muraille. Celle-ci est imposante, grandiose, colossale ; elle a 52 kilomètres de circonférence, et selon les localités de 16 à 23 mètres de haut, 20 mètres de large à la base et 16 mètres en haut, de sorte que huit voitures européennes pourraient y passer de front ; de 100 mètres en 100 mètres il y a des bastions de 20 mètres carrés. On compte neuf grands portails à quatre étages de 67 mètres carrés et de 67 mètres de haut ; chacun de ces portails est protégé par un autre de mêmes dimensions.

Peking est divisé en trois villes, savoir : 1a ville Impériale, la ville Tartare et la ville Chinoise, et ces villes sont séparées les unes des autres par de hautes murailles munies d’immenses tours et de portails ; le tout est environné de la grande muraille d’enceinte de 52 kilomètres de long, dont j’ai parlé plus haut.