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Page:Schliemann - La Chine et le Japon au temps présent.djvu/29

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position d’un tiers de zinc et de deux tiers de plomb ; ces pièces, appelées en chinois « kash, » ont la grandeur et excèdent le poids d’un sou ; elles sont percées, au milieu, d’un trou carré par lequel on les enfile sur des ficelles de bambou en formant ainsi des rouleaux de 250 pièces. Mille de ces pièces de monnaie équivalent à une piastre mexicaine ou à six francs, et ainsi on en recevrait plus de huit pour un sou. Vu le grand poids de ces « kash » et leur extrême saleté, on ne peut les emporter avec soi que lorsqu’on est en charette. Tous les gros paiements se font dans les ports en piastres mexicaines ; mais dans l’intérieur du pays cette monnaie n’a pas cours et tous les payements trop considérables pour être faits en « kash » s’effectuent en lingots ou bien en morceaux irréguliers d’argent que l’on pèse.

Partout on voit des chiffonniers presque nus, qui, — un panier sur l’épaule et un petit râteau à la main, — remuent les balayures et les cendres et y ramassent les moindres morceaux de papier et les plus petits morceaux de charbon ; partout des masses de chiens affamés qu’on voit