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CHAPITRE III
la volonté devant la perception extérieure.
Si maintenant nous demandons à la perception
extérieure des éclaircissements sur notre problème,
nous savons d’avance que puisque cette faculté
est par essence dirigée vers le dehors, la
volonté ne peut pas être pour elle un objet de
connaissance immédiate, comme elle paraissait
l’être tout à l’heure pour la conscience, qui pourtant
a été trouvée un juge incompétent en cette
matière. Ce que l’on peut considérer ici, ce sont
les êtres doués de volonté qui se présentent à
l’entendement en tant que phénomènes objectifs et
extérieurs, c’est-à-dire en tant qu’objets de l’expérience,
et doivent être examinés et jugés comme
tels, en partie d’après des règles générales, certaines
à priori, relatives à la possibilité même de