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Page:Schopenhauer - La Pensée, 1918, trad. Pierre Godet.djvu/204

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la pensée de schopenhauer

les considérer comme des opérations émanant du seul cerveau et à les vouloir expliquer d’après cette hypothèse, on aboutit à des absurdités, pour n’avoir pas su voir où était la clef de leur interprétation. Ces mêmes conditions physiologiques du mouvement chez les insectes confèrent par ailleurs à leur conduite une ressemblance significative avec la conduite des somnambules. En effet, on explique aussi celle-ci par l’intervention du nerf grand-sympathique, qui assumerait par surcroît, en lieu et place du cerveau, le gouvernement des actions extérieures. En ce sens, les insectes seraient en quelque sorte des êtres naturellement somnambules. (W. W. V. vol. II, ch. 27.)