évidente de chaque partie, non point à des fins humaines extérieures et arbitraires (à ce point de vue, l’œuvre rentre dans l’art de la construction utile), mais bien à l’existence du tout qu’elle contribue directement à maintenir, et avec lequel chacune de ces parties doit se trouver, par sa position, ses dimensions et sa forme, dans un rapport si nécessaire, que si quelqu’une d’entre elles était par hasard supprimée, l’ensemble devrait s’écrouler. Car c’est seulement dans le fait que chaque partie porte juste ce qu’elle peut porter, et qu’elle est soutenue précisément autant et précisément à l’endroit qu’il faut, que se dessine de façon parfaitement apparente cette opposition, cette lutte de la pesanteur et de la rigidité, qui constitue la vie même de la pierre, l’expression de son Vouloir.
On se montre fort injuste envers les admirables peintres de l’école néerlandaise, quand on n’apprécie que leur supériorité technique, et que pour le reste, n’accordant de valeur significative qu’aux événements de l’histoire universelle et aux récits bibliques, on regarde ces peintres avec dédain, parce qu’ils ont représenté le plus souvent des motifs empruntés