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la pensée de schopenhauer

tude, etc… sont d’autres conséquences du vice fondamental de la nature féminine. Les femmes se rendent coupables de parjure bien plus souvent que les hommes. Il y aurait même lieu de se demander s’il convient de les admettre à prêter serment.

Les hommes jeunes, forts et beaux sont ceux que la nature destine à perpétuer l’espèce humaine ; elle obvie par là à la dégénérescence de la race. C’est là sa ferme volonté, laquelle s’exprime dans les passions des femmes. Malheur à celui dont les droits et les intérêts viennent à contrecarrer cette loi qui l’emporte en ancienneté et en puissance sur toutes les autres ! Quoi qu’il puisse dire ou faire, il les verra fouler aux pieds impitoyablement à la première occasion décisive. Car la morale secrète des femmes, morale inavouée, inconsciente même, mais innée, portrait se formuler ainsi : « Nous sommes autorisées à tromper ceux qui, sous prétexte qu’ils subviennent plus ou moins chichement à nos besoins d’individus, croient avoir acquis par là des droits sur l’espèce. Par la génération prochaine, qui sortira de nous, la constitution de cette espèce et par conséquent sa prospérité même sont entre nos mains ;