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une femme mariée, par amour, par jalousie de possession. C…, après avoir subi une peine infamante, traîna jusqu’à son dernier jour la vie douloureuse et furtive d’un forçat gracié par la loi, mais qui ne s’est pas absous lui-même.

Il y a quelques semaines, un homme, D…, qui avait essayé de tuer moralement une femme par le scandale des attaques anonymes, tombait frappé de deux coups de feu par cette femme qu’il aimait et qui se vengeait à son tour.

L’affaire D. évoque immédiatement le souvenir de l’affaire C., car au fond de l’un et de l’autre évènement, sans comparaison, mais non sans analogie, il y a une crise d’amour, non du plus noble peut-être (mais, qui nous donnera une définition exacte de l’amour noble et de… l’autre ?) et une exaspération littéraire.

Les deux amants de ce drame sont terriblement de Paris.

Cette aventure pourrait avoir pour titre : « À combien l’amour revient aux jeunes gens ».

Car, ce qui relève le héros de cette troublante affaire, c’est qu’il aime, il semble