Page:Schwaeblé - L’amour à passions, 1913.djvu/134

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 128 —


aient le visage masqué… » Et patati, et patata ! m’en as-tu sorti !

« Que m’importe ! Je t’adore, et maintenant j’accepterai les conditions que tu m’imposeras. Je te verrai trois fois, deux fois, une fois par semaine, et te donnerai ce que tu exigeras. Ne m’en veux pas, ce n’est pas de ma faute si je t’aime, si je suis jaloux : je tâcherai de ne plus l’être… »

Lui n’avait pas cessé d’être poire. Seul, il l’aurait été jusqu’à sa mort, jusqu’à sa mort il aurait craché de l’argent sans oser lui demander de la toucher. Mais, il possédait des amis qui se mêlaient de ce qui ne les regardait pas, c’étaient eux qui lui montaient la tête, qui lui apprenaient qu’il ne fallait rien donner à une femme sans s’en amuser. Donnant, donnant. Ah ! les idiots ! si elle pouvait les pincer, les rencontrer dans un café, elle ne se gênerait pas pour leur dire, devant cent témoins, leur fait !

Sa femme de chambre — sa confidente — la calma, lui conseillant de ruser.

— Tu as raison, fit-elle : donne-moi l’encrier.

Elle écrivit :