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Veuf » comme elles le désignaient, était fort redouté d’elles.

Très fort, il les brutalisait, et il n’hésitait pas à dévaliser les malheureuses pour aller un peu plus loin se livrer, avec l’argent qu’il s’était ainsi procuré, aux fantaisies lubriques les plus extraordinaires. Il n’était pas connu que des femmes, au Bois de Boulogne : certains individus qu’on y rencontre habituellement étaient, souvent, les « familiers » du baron.

L’un d’eux a raconté que « le Veuf » l’avait obligé à le suivre dans un cimetière pour se livrer à des actes révoltants. Il ne parlait que de choses macabres et répétait fréquemment : « Je me tuerai ; tous mes parents se sont supprimés d’un coup de feu, je ferai comme eux, mais je n’emploierai pas le même procédé, qui est sale, brutal et douloureux. J’ai étudié la question longuement, je me servirai de la corde, qui procure une mort douce, et je quitterai cette terre dans une dernière extase ! »

… L’attrait des cimetières sur certains sadiques n’est pas nouveau. Au point qu’en chaque grand cimetière de la Capitale un certain nombre de prostituées y raccrochent en toute liberté.